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  • Photo du rédacteurDamien LAUNAY

Masque du Voyageur : fin d'une aventure (II)

Dernière mise à jour : 21 nov. 2021

La fin d’une aventure, mais pas de l’écriture.

Pays basque, source d’inspiration.

Magnifique Pays basque. Chaleur et couleurs. Je retrouve enfin l’appétit d’écrire, de terminer ce roman qui me ravit, me fait parfois souffrir. Je suis, comme bien d’autres écrivains, amoureux d’un bébé parfois capricieux.

Un beau bébé, les lecteurs jugeront. Un jugement de père n’est jamais totalement impartial. Dans tous les cas, je lui apporte le soin qu’il mérite, afin qu’il s’émancipe.

Ce troisième volet m’a demandé davantage de recherches. Sans trahir l’histoire, j’ai dû justement plonger dans l’histoire : le Moyen Âge, époque tortueuse et brutale, où les épidémies succédaient aux guerres.

Bien sûr, Le masque du Voyageur revendique son appartenance au style d’Heroic fantasy, mais la liberté de l’auteur c’est aussi de s’autoriser quelques écarts avec le code, surtout s’ils s’inscrivent dans une logique.

Un autre arc du roman concerne Cassandra, la compagne de Thomas. Elle était malmenée dans le tome II, moralement et physiquement. Mon père me l’a d’ailleurs reproché. Il est vrai qu’un des chapitres était particulièrement dur. J’avais d’ailleurs hésité à l’écrire, avant de me raviser. Il ajoutait de la crédibilité au seigneur des enfers.

Dans le tome III, Cassandra va enfin obtenir des réponses, loin de celles qu’elle attendait.


Le rôle de Thomas


Dans le premier tome, notre héros n’était pas toujours visible. Je donnais la part belle à d’autres légendes qu’il fallait bien introduire : Assen, Kérado, Granit, Véra pour ne citer qu’eux.

Ce choix, j’ai fini par l’assumer, malgré les critiques (elles étaient constructives, je tiens à le préciser).

Le Terrien reste le personnage principal, mais les autres se démarquent à tour de rôle. Cet équilibre n’est finalement pas si gênant.


Le sexe


Il est présent, mais suggéré, jamais choquant, il me semble. Là encore, c’est un choix que j’assume.

Je m’adresse aussi à un électorat jeune.


Le style


J’aime à croire qu’il a progressé (entre le premier et le deuxième tome). Le troisième devrait franchir une marche supplémentaire.

Le style, c’est bien, mais ne pas l’afficher grossièrement, c’est mieux. Il doit se fondre dans l’histoire pour la rendre plus dynamique, plus intense. C’est en tout cas le but que je poursuis.

Une référence que j'utilise : Les figures de style, Catherine Fromilahgue, Armand Colin.


Et la suite, alors ?


Même si cette trilogie clôturera l’histoire de Thomas, vous n’en avez peut-être pas fini avec le « masque du Voyageur ». Une lectrice m’avait suggéré de raconter l’histoire d’un autre personnage afin d’exploiter ce monde qui n’a pas livré tous ses secrets. Pourquoi pas ?

Il existe d’autres possibilités, mais vous le comprendrez à la fin du tome III.


Les autres projets


J’ai écrit un autre roman, une dystopie, que j’ai proposé à des maisons d’édition un peu plus classiques. Autrement dit, je souhaite faire publier cet ouvrage à compte d’éditeur. Il ne s’agit nullement pour moi de remettre en cause le parcours déjà accompli. En 2017, j’étais un jeune auteur et Vérone m’a donné ma chance. Les règles du jeu étaient établies et je savais que je m’inscrivais dans une logique participative (compte d’auteur). Donc, n’attendez pas de moi que je critique ce format qui donne sa chance à des auteurs en herbe de tout bord.

Maintenant, la voie classique demeure la vérité à plus long terme, j’en suis convaincu. Il faut accepter de passer par un processus de sélection (drastique 😊) pour toucher des maisons d’édition renommées qui prendront en charge toute la publication.


Par ailleurs, cette année, j’ai validé le premier module « correcteur » de la formidable école des métiers de l’information (EMI).

La formation était souple (à distance), étoffée, l’équipe dynamique, les collègues sympathiques.

C’était enrichissant, et même si aujourd’hui je ne suis pas correcteur à plein temps (la décision me paraissait prématurée), je ne veux pas perdre mes acquis. J’ai donc corrigé quelques ouvrages d’amis, de relations.

Puis j’ai continué/je continue à travailler le français.


Une référence incontournable : Le Dictionnaire d'orthographe et expression écrite, André Jouette, éd. Le Robert.


Petite astuce pour les auteurs en herbe : plus votre texte aura été travaillé à la source, plus le correcteur professionnel pourra apporter de la plus-value.

J’ai déjà discuté de ce point avec d’autres auteurs confirmés qui partagent ce point de vue.

En remettant un texte un peu épuré à votre correcteur, vous lui donnerez l’envie de se transcender.


À suivre.


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